Quelles sont les recommandations pour prendre soin de son chien en hiver ?
Prendre soin de son chien en hiver nécessite une attention particulière pour préserver sa santé et son bien-être durant les mois froids.
Les poils jouent un rôle important dans la vie des chiens. Ils protègent contre l’action des UV lors d’une forte exposition au soleil et constituent des alliés incontournables pour éviter de ressentir le froid hivernal. Malgré la présence de leur fourrure naturelle, il est faux de penser que vous n’avez plus à vous occuper de votre compagnon à quatre pattes pendant la saison hivernale.
Assurez l’animal
Nombreux sont ceux qui pensent que l’assurance mutuelle est strictement réservée à l’humain. Pourtant, il existe également l’assurance animaux comme celle proposée auprès du prestataire Otherwise. Cette protection financière devient particulièrement importante durant l’hiver, période où les risques de blessures et maladies augmentent.
Votre cotisation permettra de faire face aux différentes dépenses annuelles et aux urgences hivernales. Un chien a, par exemple, besoin d’une vaccination pour éviter les maladies telles que la rage, particulièrement virulentes par temps froid. Il est aussi possible que l’animal se blesse au cours d’une promenade sur terrain gelé ou glissant, ou qu’une de ses pattes s’accroche sur une clôture métallique causant une profonde blessure qui pourrait s’infecter.
En l’emmenant chez le vétérinaire, sa plaie sera désinfectée puis cousue. Dans des cas complexes, une intervention chirurgicale en urgence s’impose, et cela peut coûter très cher. En effet, peu importe le protocole de soins appliqué, les traitements ne sont pas donnés à titre gratuit. La garantie accident couvrira alors l’honoraire du vétérinaire ainsi que les autres abondants frais médicaux. Vous pouvez choisir quatre différentes formules pour assurer votre molosse selon ses besoins spécifiques et votre budget.
Adoptez de bonnes habitudes alimentaires
Certaines races de chiens sont beaucoup plus sensibles au froid que d’autres. L’explication réside dans leurs conditions physiques et leur morphologie spécifique. Le saint-bernard supporte mieux la neige et les conditions rugueuses que le chihuahua, par exemple, grâce à son pelage dense et sa corpulence.
Lorsque le froid survient, il est conseillé d’augmenter la ration alimentaire de votre animal de compagnie. Les chiens devront être alimentés avec des aliments de qualité pour combattre le froid, et dans des quantités adéquates. Il est essentiel d’augmenter leur ration durant cette période pour maintenir leur température corporelle et leur énergie.
Attention, la ration doit être définie en fonction de deux facteurs : d’une part, il est recommandé de prendre en compte la région géographique, et d’autre part leur poids et niveau d’activité. Si vous habitiez au Nord, il faut opter pour de plus grandes rations que si vous êtes situé dans le Sud. Premièrement, le mercure varie entre ces deux parties du territoire. Et d’autre part, vous devez savoir si le chien est casanier ou non.
Un dogue qui aime rester à l’intérieur d’un appartement chauffé n’aura pas besoin d’aliments supplémentaires. Au contraire, les chiens qui adorent le contact du vent et les sorties prolongées seront nourris avec des parts plus importantes. Les nutriments à favoriser lors des périodes hivernales sont les aliments riches en calories et en vitamines. Exemple, la viande grasse, les œufs et les légumes de saison. La clé est de diversifier leurs plats à la semaine tout en maintenant un équilibre nutritionnel optimal.
Calcul des portions hivernales
Pour déterminer la quantité appropriée, augmentez de 10 à 20% la ration habituelle selon l’exposition au froid. Un chien de 20 kg nécessitera environ 400g de nourriture supplémentaire par semaine durant les mois les plus rigoureux. Surveillez régulièrement son poids pour éviter la suralimentation.
Soignez son pelage
Le pelage du chien devra faire l’objet de soins particuliers en hiver. Un propriétaire doit partir du principe que plus son toutou est proche du sol, plus il sera frileux et exposé aux éléments. Pour améliorer sa barrière protectrice naturelle, vous devez brosser régulièrement ses poils avec des outils adaptés à son type de fourrure.
Une bonne technique de brossage garantira l’élimination des poils morts et stimulera la circulation sanguine. Dans le cas inverse, le duvet sera confronté à la présence de nœuds et de bourres. De ce fait, au moindre effleurement avec une brosse, le chien ressentira de la douleur. Il peut alors devenir agressif ou fuir les séances de toilettage.
Après une balade sur un terrain neigeux, vous le brosserez avec minutie. Cela permettra d’enlever les éventuels éléments gelés, cristaux de glace et résidus de sel de déneigement qui peuvent se coller sur sa peau et provoquer des irritations. Par ailleurs, il ne faut pas bâcler sa séance de toilettage journalier, particulièrement importante pour maintenir l’isolation thermique de son pelage.
Techniques de brossage hivernal
Utilisez une brosse à picots pour les poils longs et une brosse en soies naturelles pour les poils courts. Brossez toujours dans le sens du poil, en insistant sur les zones sensibles comme le ventre, les pattes et derrière les oreilles. Cette routine quotidienne de 5 à 10 minutes suffit pour maintenir un pelage sain et protecteur.
Protégez ses pattes du froid
Les coussinets plantaires constituent la partie la plus vulnérable du chien en hiver. Le contact direct avec la neige, la glace et surtout le sel de déneigement peut provoquer des gerçures, crevasses et brûlures chimiques douloureuses.
Inspectez quotidiennement les pattes de votre animal après chaque sortie. Recherchez les signes de rougeur, gonflement ou petites coupures entre les doigts. Nettoyez délicatement avec de l’eau tiède pour éliminer les résidus de sel et séchez soigneusement.
L’application d’un baume protecteur spécialisé avant la promenade forme une barrière invisible contre les agressions extérieures. Ces produits, disponibles chez votre vétérinaire, contiennent généralement de la cire d’abeille et des huiles nourrissantes.
Chaussons et bottines
Pour les chiens particulièrement sensibles ou lors de conditions extrêmes, les bottines de protection constituent une solution efficace. Choisissez des modèles respirants avec semelles antidérapantes. Habituez progressivement votre chien à les porter en commençant par de courtes périodes à l’intérieur.
Adaptez les sorties et exercices
L’activité physique reste essentielle même par temps froid, mais nécessite quelques ajustements. Réduisez la durée des promenades tout en maintenant leur fréquence. Plusieurs sorties courtes de 15 à 20 minutes valent mieux qu’une longue exposition au froid.
Évitez les sorties durant les heures les plus froides, généralement tôt le matin et tard le soir. Privilégiez les créneaux de milieu de journée quand les températures sont plus clémentes et que le soleil peut réchauffer l’atmosphère.
Surveillez attentivement les signes d’hypothermie chez votre compagnon : tremblements, léthargie, respiration ralentie ou recherche constante de chaleur. Si ces symptômes apparaissent, rentrez immédiatement et réchauffez progressivement l’animal.
Exercices d’intérieur
Compensez la réduction des sorties par des activités stimulantes à l’intérieur. Jeux de recherche, parcours d’obstacles improvisés ou séances de dressage maintiennent la forme physique et mentale. Un chien fatigué intellectuellement supporte mieux les contraintes hivernales.
Aménagez un espace de repos douillet
L’environnement de repos de votre chien doit être particulièrement confortable durant l’hiver. Éloignez son couchage des courants d’air, portes et fenêtres. Placez-le dans une zone chauffée de la maison, idéalement près d’un radiateur sans contact direct.
Investissez dans un coussin ou matelas orthopédique de qualité, plus épais que d’habitude pour l’isoler du sol froid. Les matières comme la mousse à mémoire de forme offrent un confort optimal et conservent la chaleur corporelle.
Ajoutez une couverture polaire ou un plaid spécialement conçu pour les animaux. Ces textiles techniques évacuent l’humidité tout en conservant la chaleur. Lavez régulièrement la literie pour maintenir une hygiène parfaite et éviter les odeurs.
Température idéale
Maintenez une température ambiante entre 18 et 22°C dans la zone de repos. Un thermomètre placé près du couchage vous permet de contrôler facilement ces conditions. Les variations brusques de température sont plus néfastes que le froid constant.
Surveillez les signes de détresse hivernale
Certains symptômes doivent vous alerter sur l’état de santé de votre chien durant l’hiver. La peau sèche, les pellicules excessives ou les démangeaisons peuvent indiquer un problème d’hydratation ou d’adaptation au chauffage intérieur.
Les troubles digestifs comme la diarrhée ou la constipation surviennent parfois lors du changement de régime alimentaire hivernal. Adaptez progressivement les nouvelles rations sur une semaine pour éviter ces désagréments.
La baisse d’appétit, l’apathie ou les changements comportementaux peuvent signaler une dépression saisonnière, phénomène qui touche aussi nos compagnons à quatre pattes. Dans ce cas, consultez votre vétérinaire pour établir un plan d’accompagnement adapté.
Quand consulter un vétérinaire
Prenez rendez-vous rapidement si vous observez : difficultés respiratoires, boiterie persistante, perte de poids importante, vomissements répétés ou changement radical de comportement. Un diagnostic précoce permet souvent d’éviter les complications graves.
Races sensibles et précautions spécifiques
Les chiens de petite taille comme le Yorkshire, Chihuahua ou Pinscher nain nécessitent une attention particulière. Leur rapport surface corporelle/poids les rend plus vulnérables aux pertes de chaleur. Un manteau adapté devient indispensable dès que les températures descendent sous 5°C.
Les races à poil ras comme le Whippet, Lévrier ou Doberman manquent d’isolation naturelle. Même les chiens de grande taille de ces races peuvent souffrir du froid. Équipez-les systématiquement d’un vêtement de protection lors des sorties hivernales.
À l’inverse, les races nordiques comme le Husky, Malamute ou Samoyède supportent naturellement les basses températures. Attention cependant à ne pas les surchauffer à l’intérieur, ce qui pourrait perturber leur thermorégulation naturelle.
Chiens âgés et chiots
Les animaux très jeunes ou seniors présentent une fragilité accrue face au froid. Leur système de thermorégulation fonctionne moins efficacement. Réduisez davantage la durée des sorties et surveillez plus attentivement leur état général durant toute la saison froide.