Prix du bois de chauffage : qu’est-ce qui influe sur son prix ?
Économique et écologique, le bois représente la solution de chauffage la plus avantageuse pour se chauffer à petit prix tout en respectant l’environnement. Découvrez tous les facteurs qui influencent son coût et nos conseils d’expert pour optimiser votre budget chauffage.
Quel est le prix du bois de chauffage en 2025 ?
Le prix du bois de chauffage varie considérablement selon plusieurs critères déterminants. En 2025, comptez entre 60 et 120 euros le mètre cube selon la qualité et les caractéristiques du bois choisi.
Les facteurs qui influencent le tarif du bois
Plusieurs paramètres peuvent avoir une incidence sur le prix du bois de chauffage comme :
- sa provenance et la distance de transport ;
- son taux d’humidité et son degré de séchage ;
- la nature ou l’essence du bois (feuillus, résineux) ;
- la longueur des bûches et leur conditionnement ;
- la période d’achat (hors saison moins cher) ;
- le volume commandé (dégressif par quantité).
Il est à noter qu’un mètre cube de bois de chauffage est vendu entre une soixantaine et une centaine d’euros pour du bois sec de qualité standard.
Grille tarifaire détaillée par essence et conditionnement
Les bois durs comme le chêne et le hêtre coûtent généralement 80 à 120€/m³, tandis que les bois tendres oscillent entre 60 et 85€/m³. Le bois densifié atteint 250 à 350€/tonne, et les granulés se négocient autour de 300 à 450€/tonne selon la certification.
Comment réduire efficacement le coût de votre bois de chauffage ?
Il existe des moyens simples pour réduire le prix du bois de chauffage. Commencez d’abord par vous renseigner auprès de votre mairie sur la possibilité de cueillir du bois directement dans une forêt située sur son territoire. Vous devrez en contrepartie avancer une taxe dite taxe affouagère. La condition de cette pratique est que le bois cueilli ne soit pas ensuite revendu.
L’achat de bois semi-sec : une économie substantielle
Une autre possibilité est d’acheter du bois semi-sec. Le bois semi-sec est un bois qui a séché entre 5 et 9 mois et dont le taux d’humidité est aux alentours de 40%. Cette option permet d’économiser 20 à 30% sur le prix final. La condition pour cela est d’avoir un espace où le faire sécher pendant 12 à 18 mois supplémentaires.
Stratégies d’achat malin pour optimiser votre budget
Une dernière solution est d’acheter du bois plus long pour ensuite le découper. Il coûte bien moins cher mais il faut disposer d’outils adéquats comme une tronçonneuse et un chevalet de sciage.
Autres astuces d’économie éprouvées :
- Commander en été pour bénéficier des tarifs hors saison
- Grouper les achats avec vos voisins pour obtenir un tarif dégressif
- Privilégier les circuits courts et producteurs locaux
- Négocier les frais de livraison pour les gros volumes
Comment avoir une bonne qualité de chauffage avec le bois ?
Ce n’est pas n’importe quel type de bois qui peut être utilisé pour le chauffage. Il doit répondre à un certain nombre de caractéristiques pour être efficace et sécuritaire. Sachez que lorsque vous utilisez du bois, sa combustion émet des substances nocives. Il est indispensable de vous en protéger en assurant la bonne aération de l’habitation à l’aide de la VMC.
Le choix crucial de l’essence : feuillus vs résineux
Parlons d’abord de l’essence de bois. C’est le critère le plus déterminant pour votre choix car c’est l’essence qui va jouer sur la qualité de chauffe et le pouvoir calorifique du combustible. On fait en règle générale, la différence entre bois feuillus ou bois dur et bois résineux ou bois tendre. Il est à noter que :
- la première catégorie de bois procure de la chaleur pour des périodes plus prolongées que la seconde ;
- les bois résineux sont plus salissants et encrassent davantage les conduits ;
- les feuillus offrent un meilleur rendement énergétique (4 à 4,5 kWh/kg) ;
- les résineux brûlent plus rapidement mais s’allument plus facilement.
Essences à éviter et essences recommandées
Certaines essences sont fortement déconseillées car pouvant représenter un danger pour les utilisateurs avec des cheminées ouvertes. C’est notamment le cas pour le châtaignier qui projette des escarbilles. Quelques essences ne représentent pas de danger pour les utilisateurs mais ont un rendement faible comme le peuplier et le tilleul.
Par ailleurs, certaines essences (comme le pin) dégagent des volumes importants de fumée tandis qu’ils sont plus modérés avec des essences comme le chêne, le frêne et l’épicéa. Si vous voulez un chauffage de qualité optimale, visez l’olivier, le chêne et le hêtre qui offrent la meilleure combustion.
Les autres critères à prendre en compte pour choisir le bois sont :
La forme du bois
Les rondins sont fort peu efficaces pour bien chauffer car ils conservent plus d’humidité. Il est préférable d’utiliser du bois sous forme de quartiers qui sèchent mieux et brûlent de façon plus homogène. On retrouve également du bois sous forme de granulés qui sont adaptés à des appareils ayant une puissance modérée comme les poêles individuels et les inserts.
Le bois déchiqueté convient aux chaudières automatiques, tandis que les bûches compressées offrent un excellent compromis entre praticité et performance énergétique.
Le taux d’humidité du bois
Le bois ne doit pas présenter un taux d’humidité supérieur à 20% pour garantir une combustion optimale et un rendement maximal. En règle générale, plus il est sec et meilleure est la qualité de la combustion. Le taux d’humidité est indiqué par le symbole H1 qui signifie que le bois contient moins de 20% d’humidité ou H2 qui signifie que ce taux est compris entre 20 et 25%.
Vous pouvez aussi vous fier à d’autres indices pour reconnaître le bois sec comme sa légèreté, le fait que l’écorce s’enlève facilement, et le son clair qu’il produit quand on frappe deux bûches l’une contre l’autre. Sachez qu’immédiatement après sa coupe, le bois contient environ 45% d’humidité et qu’il faut attendre 2 années pour qu’il atteigne le taux d’humidité souhaité. On dit alors qu’il s’agit d’un bois vert. Sa combustion est hautement polluante, peu rentable et provoque une détérioration précoce de l’appareil de chauffage.
La présence de la norme NF et certifications qualité
Cette norme garantit que le bois répond à certaines exigences de qualité et de sécurité après avoir été testé à plusieurs reprises. La certification NF Bois de Chauffage assure notamment le respect du taux d’humidité annoncé et l’absence de traitement chimique.
D’autres labels comme PEFC ou FSC garantissent une gestion forestière durable et responsable. Ces certifications vous assurent un produit de qualité contrôlée et traçable.
Quelle essence de bois de chauffage choisir selon votre installation ?
Si vous cherchez à vous chauffer avec du bois, il est important de prêter attention à l’essence sélectionnée en fonction de votre équipement. Sachez que vous aurez le choix entre :
- les bois durs, comme le chêne et le hêtre (pouvoir calorifique élevé)
- les bois intermédiaires, comme le châtaignier et le frêne
- les bois tendres, comme le pin et l’épicéa (allumage facile)
Adapter le choix à votre type de foyer
Votre choix devra se faire en fonction du foyer que vous avez. En effet, si vous avez un foyer ouvert, évitez les bois qui éclatent ou font des étincelles, comme le châtaignier. Pour les poêles fermés et inserts, vous pouvez utiliser une plus grande variété d’essences.
Vos besoins sont aussi à prendre en compte. Si vous avez besoin de chauffer beaucoup et longtemps, il vaut mieux éviter les résineux qui ne sont pas rentables du tout, d’un point de vue de la chaleur fournie et de la durée de combustion.
Recommandations par type d’utilisation
Pour un chauffage principal : privilégiez chêne, hêtre, charme et frêne
Pour l’allumage : utilisez des résineux secs ou du bouleau
Pour les flambées d’agrément : optez pour des bois qui crépitent peu comme l’érable
Ces conseils sont valables que vous fassiez le choix d’acheter des pellets, du bois densifié ou du bois de chauffage traditionnel.
Stockage et conservation : préserver la qualité de votre bois
Un bon stockage est essentiel pour maintenir la qualité de votre bois de chauffage. Le bois doit être entreposé dans un endroit aéré, à l’abri de l’humidité directe mais pas complètement fermé.
Règles de stockage optimales :
- Surélever le bois du sol d’au moins 10 cm
- Protéger le dessus de la pile avec une bâche perméable
- Laisser circuler l’air sur les côtés
- Orienter les bûches dans le sens des vents dominants
- Éviter le contact direct avec les murs
Un bois mal stocké peut reprendre de l’humidité et perdre ses qualités de combustion, réduisant ainsi votre investissement à néant.
Si vous cherchez du bois de qualité, quelle que soit la forme, nous avons une adresse à vous communiquer : En savoir plus sur Bois Energie Nord. Vous aurez un contrôle d’effectué lors de votre livraison, qui peut se faire dans la France entière. Évidemment, le transporteur prendra rendez-vous avec vous.